Reporté l'année dernière pour cause de jauge Covid à 1000 personnes, le célèbre salon lyonnais consacré aux voitures et motos anciennes donne rendez-vous cette année les 5, 6 et 7 novembre 2021 au parc des expositions de Lyon. Une édition placée sous le signe du deux-roues, tant le programme annoncé par les organisateurs est alléchant pour les amateurs de motocyclettes. Pour preuve, l’espace dédié aux 2 roues sera encore plus généreux pour cette 42e édition, sur un total de plus de 600 m² avec une centaine de motos présentée.
Parmi les rendez-vous du salon à ne pas manquer, la Fédération Internationale de Motocyclisme annonce le lancement de son programme mondial HERITAGE. Ce programme engage des actions concrètes pour certifier les machines de compétition et leur caractère historique et/ou technologique à travers une procédure qui met en action une commission technique internationale. La certification HERITAGE de la FIM, qui n’a pas d’équivalent dans l’Automobile, concerne toutes les machines de compétition à partir du moment où elles sont retirées de la scène sportive - il n’y a donc pas d’âge minimum à respecter pour les machines éligibles. Ci-dessous, la Honda 750 d’endurance gagnante des 24 heures de Liège en 1973.
Pour illustrer le programme HERITAGE, l'Amicale Spirit of Speed présentera aux visiteurs une sélection de quelques machines de compétition exceptionnelles dont :
- Suzuki 500 RGV XR88 de 98 - une des dernières 500 V4 2 temps
- Honda 750 d’endurance gagnante des 24 heures de Liège en 73
- 350 Yamaha TR3 Championne de France 1973 avec Gérard Choukroun
- Kawasaki ZX7-RR du championnat du monde Superbike de 99
- Sidecar LCR-Krauser 500 d’Alain Michel
- Yamaha 750 TZ de Roger Ruiz de 75
- Honda Fireblade officielle d’Endurance de 2019
L’atelier permettra de voir de plus près ce qui se cache derrière les carénages et les collectionneurs pourront donner des explications passionnées aux visiteurs.
UN PLATEAU MOTOS INEDIT & PLUS AMBITIEUX QUE JAMAIS
Cette année, la part belle sera faite à la période de l’entre-deux-guerres. « C’est à l’issue de la guerre d’Algérie, à la fin des années 50, que la production de la plupart des constructeurs de motos Français prendra fin, sauf celle de Peugeot et Motobécane qui résiste en ne produisant plus que des petites cylindrées de 49,9cc », précise Fabrice Follis, responsable du plateau. Parmi les nombreuses marques représentées, certaines ne sont encore jamais venues sur Epoqu’Auto. Un plateau inédit donc, riche de modèles encore "dans leur jus", qui fait suite à la mobilisation de nombreux Clubs, du musée Basteur, mais aussi du musée Malartre de Rochetaillée-sur-Saône qui prêtera une dizaine de ses motos pour cette exposition sans précédents. L'occasion pour Epoqu'Auto de fêter également le centenaire du scooter français édité par Monet-Goyon en 1921 (photo ci-dessous), dont l'historien Didier Mahistre se fera la joie de conter l'histoire aux visiteurs.
Parmi les véhicules stars attendus :
- SIMCA Sévitame - L’unique exemplaire survivant de cette moto hors normes construite en 1939 par la société SÉVITAME dans les usines SIMCA de Nanterre. (ci-dessous)
- MOSER 500 SUPER SPORT 1930
- RUDGE-WITHWORTH 500 4 CYLINDRES 1925
- KOEHLER ESCOFFIER 500 MANDOLINE 1928
- MGC 250 TYPE N3B " ECREMEUSE " 1929
