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Les voitures anciennes auront de plus en plus de restrictions de circulation à l'avenir.

Circulation des autos et motos anciennes : ce qui nous attend en 2022... et après

 

églage carburateur véhicule moteur thermique

Test de pollution à l’initiative de la FFVE sur un carburateur de voiture ancienne lors du salon Epoqu’Auto à Lyon en novembre 2021. (Photo by MMK).

2022 annonce des restrictions de circulation des véhicules à moteur thermique. La circulation des autos, motos anciennes et des youngtimers dans les ZFE zones à faibles émissions est impactée par ces nouvelles réglementations. D’autres limitations sont également dans les tuyaux. Face à la volonté de généralisation de la voiture électrique motormecanicklassic.com fait le point sur ces nouvelles interdictions de rouler librement des anciennes.

La loi Climat et Résilience a été promulguée le 24 août 2021. Elle prévoit une nouvelle réglementation avec des restrictions de circulation et l’interdiction de la vente des véhicules à moteur thermique dès le 1er janvier 2035 et celui des véhicules lourds de transports d’ici à 2040. Constructeurs et usagers s’inquiètent.

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Zones à faibles émissions : où, quand, pour qui ?

Cette loi prévoit la multiplication des ZFE Zones à faibles émissions . Ainsi, dans les dix métropoles où les dépassements des valeurs limites de la qualité de l’air sont réguliers, les interdictions de circulation vont concerner, au plus tard, les voitures estampillés Crit’air 5 en 2023,Crit’Air 4 en 2024 et Crit’air 3 en 2025.

Ces ZFE Zones à faibles émissions concerneront d’ici au 31 décembre 2024 toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Cette liste des agglomérations et communes concernées devra être actualisée tous les cinq ans (lire également le dernier chapitre de notre article pour retrouver la liste actuelle et à venir des ZFE zones à faibles émissions ).

Dans les agglomérations de plus de 150000 habitants, la voiture électruiqe devrait devenir la règle.

Les pouvoirs publics veulent accélérer l'électrification du parc automobile. Photo by Red Dot on Unsplash

S’il ne vient à l’esprit de personne de contester la légitimité d’avoir des agglomérations et des centres-villes où l’on n’étouffe pas sous la pollution des gaz d’échappement des moteurs, la méthode de type « marche ou crève » vers la généralisation voiture électrique laisse sceptique. Demain et après demain des milliers de véhicules à moteur thermique seront bannis des agglomération et des villes. Qui s’est réellement interrogé sur l’impact des ces interdictions sur les budgets des plus modestes et pour lesquels le cumul des différentes primes à la conversion ne sera jamais suffisant pour acheter une voiture neuve dite « non polluante ».

En l’absence de structures adaptées (parc relais en nombre à l’entrée des agglos et transports en commun accessibles et sécurisés à toute heure), comment vont faire demain les 60 % de Français qui disent tout ignorer pour l’heure de l’existence de ces zones à faibles émissions.

Si l’on met de côté le débat sur la réalité écologique de la généralisation de la voiture électrique (certes elle pollue moins où elle roule, mais qu’en est-il réellement de son empreinte carbone de sa conception à sa mise au rebut ?), la théorie du spécialiste de l’automobile Eric de Saint Frison met en avant un autre « danger ». S’appuyant sur des déclarations d’Elon Musk, le patron de Tesla, qui estime qu’il faudrait au moins 40 ans pour que la « voiture à pétrole » devienne obsolète dans le monde, il pointe le risque d’une « havanisation » des voitures dans les pays européens, dont les constructeurs sont sommés de mettre fin à leur production de voitures thermiques à brève échéance. En effet, les particuliers qui ne voudront ou ne pourront pas s’acheter une voiture électrique continueront à entretenir coûte que coûte leur vieux véhicule. Du moins tant qu’ils auront accès à des carburants fossiles pour les faire rouler. Un peu à l’image de ce qui s’est passé à Cuba, et notamment à la Havane, sa capitale, où sous l’effet de l’embargo, des centaines de guimbardes de cinquante ans et plus continuent à rouler quotidiennement, grâce à l’ingéniosité de leur propriétaire. Pour le plus grand bonheur des touristes les photographiant sous tous les angles.

A Cuba des véhicules de plus de 50 ans circulent quotidiennement.

A la suite de l'embargo, des véhicules de plus de 50 ans circulent encore quotidiennement dans les rues de la capitale cubaine La Havane. (Photo by MMK).

DERNIERE MINUTE : le site de l’hebdomadaire Le Point a publié le 28 décembre 2021 un article indiquant que « la mise en œuvre du contrôle-sanction automatisé a pris du retard » concernant la ZFE du Grand Paris. Autrement dit, la mise en œuvre de ce projet foncièrement antisocial serait de fait reportée. Jusqu’à quand ? Probablement au moins jusqu’aux élections présidentielle de 2022 voire davantage, le temps que la technique suive. A surveiller également la situation dans les autres ZFE prévues, notamment celle de la Métropole de Lyon.

En attendant l’affichage sur le pare-brise de la vignette Crit’air reste obligatoire sous peine d’amende (68 euros pour les VL et 135 euros pour les PL).

Limitation de vitesse à 30 km/h dans les centres-villes

Paris et Lyon ont déjà mis en place les nouvelles réglementations avec la limitation de la vitesse dans les centre-villes à 30 km/h au lieu de 50 km/h. Dans cette course au « green washing » les municipalités zélées sont nombreuses et nul doute qu’elles vont s’empresser de suivre l’exemple des premiers de cordée (voir notre chapitre précédent dans le même article sur les ZFE zones à faibles émissions).

Pourtant, une étude du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) montre que les émissions toxiques pour un véhicule particulier sont minimales à 70 km/h. Par exemple, pour les courbes de CP2e (équivalent) émis par une voiture particulière, on constate qu’à 30 km/h, un véhicule fabriqué en 2020 émet en moyenne 200g/km, alors qu’à 70 km/h il est 150g/km. Pour les NOX, cette même voiture émettra environ 0,45g/km contre 0,35 à 50 km/h et 0,32 g/km à 70 km/h. CQFD : rouler à 30km/h en ville n’est par conséquent en rien écologique.

Rappelons pour les plus dubitatifs que le CEREMA est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle conjointe du ministre de la Transition écologique et du ministre de la Cohésion des territoires.

On peut, au final, se demander le pourquoi de cette mesure dont tout le monde s’accorde à dire pour l’heure qu’elle a pour effet de congestionner davantage les voies de circulation en ville ? Dogmatisme écologique, ignorance de l’importance des flux banlieue/centre-ville, mépris des professionnels du transports et de la livraison, frénésie du 100 % vélo ? On voudrait dresser les différents usagers les uns contre les autres que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Voiture électrique obligatoire : c’est pour quand ?

Voiture électrique branchée sur une borne de charge.

La date d’application de l’interdiction de la vente des véhicules propulsés par un moteur thermique est fixée par la Commission européenne à 2035. Photo by CHUTTERSNAP on Unsplash

 

Le Plan « Fit for 55 » de la commission européenne est clair sur le sujet. La Commission européenne à rendu public les détails de ce plan « prêts pour 55 » le 14 juillet 2021. 55, ce sont les 55 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre, autrement dit l’objectif de l’Union pour 2030 par rapport à 1990. Le but final étant la neutralité carbone pour 2050.

La patronne de cette Commission européenne, Ursula von der Leyen, fixe la date d’application de l’interdiction de la vente des véhicules propulsés par un moteur thermique (essence 2 et 4 temps, diesel notamment) à 2035. C’est-à-dire, à l’heure où nous écrivons ces lignes, dans 14 ans. Le plus « drôle » dans ce texte, c’est qu’il concerne également les véhicules hybrides dont on nous rebat aujourd’hui les oreilles à longueur de spots publicitaires sur leurs vertus écologiques. Cherchez l’erreur...

Si cette interdiction ne concerne que la vente par les constructeurs des voitures à moteur thermique après cette date, la circulation de ces mêmes véhicules restera possible (sic) dans la limite des restrictions imposées à ce jour ou à venir. Et dans le mesure où il sera toujours possible de se procurer du carburant fossile et des pièces détachées pour les entretenir.

Et qu’en sera-t-il de la vente – et de la valeur - des véhicules à moteur thermique entre particuliers, si tant est que ce marché ne s’écroule pas totalement dans le contexte qui sera d’actualité en 2035 ? La Commission européenne jette un voile pudique sur cette question qui concerne pourtant l’investissement de millions d’utilisateurs dans tous les pays.

Du côté des professionnels de l’automobile, des voies s’élèvent pour dénoncer cette marche forcée vers le tout électrique. L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) estime que le chemin emprunté par la commission n’est pas « rationnel à ce stade ». Ils estiment que « toutes les options, y compris les moteurs thermiques très efficaces, les hybrides et les véhicules à hydrogène doivent jouer un rôle dans la transition et la neutralité climatique ».

D’autres vont plus loin, à l’image de Porsche qui prévoit de fabriquer du carburant de synthèse e-Fuel qui ne produirait quasiment pas de CO2. Le constructeur allemand annonce pouvoir commercialiser 550 millions de litres d’e-Fuel d’ici à 2026.  Au delà d’une résistance salutaire au grand remplacement électrique, le développement de ce nouveau carburant pourrait permettre à de nombreux véhicules à moteur thermique, dont des milliers de véhicules anciens et/ou de collection, de continuer à rouler.

Les dents n’en finissent pas de grincer face aux exigences du « green deal » de la Commission européenne. Après un certains nombre de constructeurs poussés quoi qu’il en coûte vers l’électrification, c’est un pays entier qui dit non à cette mutation des moteurs, alors même que pour les alimenter on ravage les terres rares et on produit de l’électricité « sale » à partir du charbon. Ainsi la République tchèque vient d’affirmer ès qualité, par la bouche de son Premier ministre, qu’elle n’entendait pas hurler avec la meute européenne saisie de frénésie électrique. Dans une interview accordée au journal iDnes, il affirme clair et net son refus et celui de son pays : « Nous ne pouvons imposer ici ce que les fanatiques verts ont décidé au Parlement européen ». D'autres pays et constructeurs font également de la résistance, comme la Chine, le Japon ou les Etats-Unis et comme Toyota ou Volkswagen.

Un sujet que nous avons déjà évoqué sur notre site par le passé.

Motos : également concernées en plus du contrôle technique et du stationnement payant

Autant le dire tout de suite. Les deux-roues (et même les trois roues) sont intégralement concernés par toutes les réglementations évoquées plus haut. Et comme ils restent toujours la bête noire d’une bien-pensance institutionnelle, on a prévu rien que pour eux des limitations « adaptées ».

D’abord le contrôle technique des motos, un vieux serpent de mer qui a connu en cet été 2020 quelques convulsions.

Episode 1 : un décret publié au coeur de l’été, le 11 août 2021 exactement, annonce la mise en place d’un contrôle technique pour les motos au 1er janvier 2023. Et ce tous les deux ans. Ni une, ni deux levée de boucliers générale des motards et appels à manifestation, FFMC en tête, la Fédération française des motards en colère qui mène le combat de la liberté de circuler des motards depuis plus de 40 ans.

Episode 2 :rétropédalage gouvernemental et c’est le président de la République lui-même qui annonce le lendemain de la publication du décret sa suspension, estimant « que ce n’était pas le moment d’embêter les Français ».

Episode 3 : début septembre, le ministre délégué aux Transports présente des pistes pour des mesures alternatives autour d’un renforcement de la sécurité routière et de la lutte contre le bruit intempestif des échappements. Rappelons ici que si la plupart des pays européens ont déjà mis en place ce contrôle technique des motos, il est tout fait possible – légalement – d’y échapper par le biais de ces mesures alternatives. C’est le cas notamment de la Finlande, de l’Irlande et des Pays-Bas.

Episode 4 : aux dernières nouvelles, il est même question de la mise en place d’une prime à la conversion pouvant aller jusqu’à 6000 euros sans condition de revenus pour l’achat d’un deux-roues électrique ou très peu polluant ! On n’en sait pas plus pour le moment sur les motos entrant dans cette catégorie.

Episode 5  : reste à vérifier la pérennité de la position française. Opportunisme politique à quelques mois d’une échéance électorale majeure ou réelle volonté de se démarquer ?

Enfin, il est nécessaire de rappeler que le Conseil d’État vient de rejeter une requêtes d’associations de riverains et de défense de l’environnement (!) qui réclamaient à corps et à cri l’instauration de ce contrôle technique des motos à la date initialement prévue.

Deuxième cheval de bataille des motards : le projet de stationnement payant des deux-roues à Paris à partir du 1er janvier 2022. Et, n’en doutons pas, à venir prochainement dans les centre-villes des bons élèves des municipalités vertes et accessoirement motophobes.

Parallèlement à une série de manifestations dans les rues de la capitale, la FFMC a décidé de porter l’affaire en justice. Par le biais d’un recours déposé le 20 septembre 2021 par l’avocat de la Fédération devant le tribunal administratif de Paris, dans le but de faire annuler l’arrêté municipal adopté en juillet dernier.

Eric de Caumont, avocat de la FFMC et expert dans la défense des droits des automobilistes, dans les colonnes du Parisien : « Nous contestons les raisons soit disant écologiques motivé par cet arrêté. Il est facile de démontrer que les motos polluent moins que les voitures et qu’il n’y a aucune raison d’aligner la fiscalité des motos sur celle des voitures ».

Comme nous l’écrivions récemment sur notre site, le patron de Yamaha Motor Europe s’est fendu d’une tribune libre sur le site du Figaro dans laquelle il étrille la maire de Paris, Anne Hidalgo, et sa politique 100 % vélo.

Le dossier est donc loin d’être bouclé et à suivre avec attention, tant à Paris que dans les autres villes potentiellement concernées. Parmi celles-ci Lyon et Bordeaux y songent sérieusement.

Aux dernières nouvelles l’entrée en vigueur de cette mesure de stationnement payant des deux-roues à Paris aurait été reportée à septembre 2022. La candidature de la maire de Paris Anne Hidalgo à la présidentielle y serait-elle pour quelque chose ?

Autos/motos anciennes et youngtimers : quelles solutions pour continuer à rouler ?

Comment continuer à rouler avec des autos youngtimers en 2022 ?

Les youngtimers sont ces voitures post-1990, non éligibles à la carte grise de collection et classées hors catégorie par Crit’Air. (Photo by MMK)

Alors qu’en est-il des autos et motos anciennes ? Comment continuer à circuler dans une France qui va devenir de plus en plus à deux vitesses ?

D’un côté les villes et leurs agglomérations qui à terme n’autoriserons plus que la présence de véhicules « propres » électrifiés. Et de l’autre côté, des régions rurales ou assimilées avec leurs automobilistes « sales » à moteurs thermiques.

D’un côté de bons citoyens verts à revenus confortables habitant les villes et leur proche banlieue ? De l’autre de mauvais citoyens des campagnes et des lointaines banlieues continuant, par choix ou par nécessité, à rouler dans leurs vieilles guimbardes polluantes ?

Citadins contre ruraux ? Riches contre pauvres ? Ecolos contre pollueurs ? On voit bien que le débat est clivant et qu’au delà de la question politique ou idéologique c’est la liberté fondamentale de circuler de tout un chacun qui est remise en cause. Avec, en filigrane, l’idée que l’on essaye de nous imposer que l’on peut vivre dans un monde idéal sans tenir compte des réalités.

Pour en revenir aux véhicules anciens, plusieurs solutions sont en train de se mettre en place, principalement à l’initiative de la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE).

Premièrement : les autos et motos de collection, c’est-à-dire tout véhicule moteur thermique construit ou immatriculé pour la première il y a plus de trente ans. Il doit également ne plus être produit et en configuration d’origine. Précisons qu’il ne doit pas être utilisé non plus comme moyen de transport courant professionnel.

Ces véhicules dotés d’une carte grise de collection (après démarche effectuée par leur propriétaire, certificat délivré par la FFVE et changement de carte grise auprès de l’ANTS) devraient donc avoir la possibilité de circuler dans certaines ZFE, hors pics de pollution, ce qui permettra aux possesseurs riverains de se rendre par exemple au garage, au contrôle technique et d’entrer et de sortir de ces Zones à faibles émissions.

Voyons maintenant quelles villes et agglos sont concernées par cette limitation des ZFE:

- les arrêtés de ZFE parus à ce jour concernent Paris, Grand Paris, Reims et Rouen.

- les projets soumis à consultation de ZFE concernent actuellement Nice, Saint-Etienne, Grenoble, Lyon, Toulouse et Strasbourg.

- les projets de ZFE à venir concernent Bordeaux, Toulon, Marseille, La Rochelle, Arras, Grand Annecy, Clermont-Ferrand, Grand Nancy, Vallée de l’Arve, Fort de France, Lille, et Plaine Commune Grand Paris.

On voit bien que la cartographie des routes et rues ouvertes demain à la circulation des anciennes sera soumis au bon vouloir des exécutif locaux, avec laquelle la FFVE a entrepris la lourde tâche de négocier ZFE par ZFE au cas par cas, les dérogations qui permettront aux véhicules estampillés « collection » de continuer à y circuler sous certaines conditions.

Et les autres me direz-vous ? Ceux qui n’ont pas de carte grise collection car étant âgés de moins de trente ans. Ce sont les youngtimers, ces voitures post-1990, non éligibles à la carte grise de collection et classés hors catégorie par Crit’Air. Selon le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), ces véhicules seraient au nombre de 950 000 pour ceux immatriculés entre 25 et 29 ans et quelques deux millions pour les voitures de 20 à 24 ans. Une bagatelle aux yeux des instigateurs du grand remplacement électrique, tant et si bien qu’à l’heure actuelle rien n’est prévu pour ces véhicules et leurs propriétaire en matière de libre circulation.

Conscient de cette injustice, la FFVE vient de mettre sur pied un groupe de travail dédié aux youngtimers avec notamment des représentants du CNPA et de l’Automobile club de France pour tenter d’obtenir également une forme d’« immunité » pour ces véhicules. Selon quels critères ? Quels modèles seraient concernés ? Nous sommes pour le moment dans le flou total, sachant que le gouvernement est pour le moment peu favorable à cette idée, craignant des dérives.

Pour terminer, quelques chiffres sur le poids économique du secteur véhicules de collection :

- 400 000 collectionneurs et un million de véhicules anciens (2,5 % du parc roulant français)

- un marché global stable évalué à 4 millions de chiffre d’affaires annuel

- valeurs moyenne des véhicules anciens achetés en 2019 : 17 800 euros pour les autos, 4700 euros pour les motos

- dépense moyenne annuelle par propriétaire pour la maintenance et l’entretien: 3085 euros

- dépense moyenne annuelle par propriétaire pour la participation à des événements: 525 euros

- distances moyennes annuelles parcourues : 1071 km pour les autos, 617 km pour les motos

- un véhicule d’époque est utilisé en moyenne 14 fois par an par son propriétaire.

Chiffres issus du rapport de synthèse de l’enquête socio-économique 2020/2021 de la FFVE

Pour les plus sceptiques de nos lecteurs, retrouvez ici notre compte-rendu du salon Epoqu’Auto 2021 de Lyon et ses 80 000 visiteurs en trois jours, pour vous rendre compte du véritable engouement du public pour les autos historiques et leur intérêt patrimonial.

Voilà ce que l’on peut dire pour le moment sur le dossier des restrictions de circulation des véhicules à moteur thermique, de la circulation des autos et motos anciennes, sur les projets de ZFE zones à faibles émissions, sur la généralisation de la voiture électrique sur les routes et les nouvelles réglementations et autres limitations de rouler librement dans un contexte où la thématique de la pollution est plus que jamais dans l'actualité sociale et politique.

Amateurs d’autos et de motos anciennes, concernés ou non par les Zones à faibles émissions, partisans ou détracteurs des voitures électriques, vous souhaitez réagir à ces nouvelles réglementations et limitations, vous souhaitez apporter une précision, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous ou à nous envoyer un mail.

 

Photos by MMK

2 commentaire(s)

  1. Reza Girardot 31 décembre, 2021 at 09:59 Répondre

    Excellent article décrivant le devenir de notre avenir de citoyens Européens bercé par l’illusion de vivre en démocratie.
    Une minorité a pour projet de nous vendre des centrales nucléaires.
    Manipulant des idiots utiles ils n’auront pas de difficulté à y parvenir grâce à notre individualisme.
    Merci pour cet article.

  2. thierry simon 1 janvier, 2022 at 12:16 Répondre

    moi ! je suis devenu handicapé ayant commencé à bossé en 1978 . le travaille pénible ne m’a pas épargné , puis comme je n’étais pas assez puni , j’ai fait une forme grave d’AVC , ablation du cervelet droit , diabète , maladie de cadasile incurable qui fera de moi un légume vivant , et donc pensionné à la base de 900 euros à la MDPH donc interdit de crédit ce qui veut dire que la voiture électrique je ne pourrait jamais en acheté une . ma voiture thermique une Renault 12 TL de 1974 en collection mais assurance normale . c’est un peu facile de faire chier les plus démunies sans aucune solution , mais moi la voiture c’est vitale sans elle je suis pris en otage chez moi . par contre ceux qui volent les places handicapées avec de fausses cartes jamais inquiété , la voyoucratie racailles jamais punis non plus , moi ! ma voiture n’entre plus en vignette crit air puisque un patrimoine , et à 60 balai la voiture est plus un utilitaire privée courses en magasin , rendez vous d’hôpitaux , famille , et ma voiture a 169;000 kilometres d’origine depuis sa vente en 1974 donc question pollueur commençons par ces usines et société mise à l’abris avec les délocalisations depuis 1981 et devenus intouchable mais toujours des super pollueurs .

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